Micro centrale de Saint Jean de Verges

La demande d’autorisation pour le renouvellement de concession de la centrale hydroélectrique de Saint Jean de Verges est présentée par le pétitionnaire comme une simple demande de renouvellement
pour un ouvrage existant, satisfaisant déjà les exigences réglementaires et environnementales.
Son fonctionnement, ses ouvrages, n’engendreraient que très peu d’impacts pénalisants pour la rivière,
Car notamment :
– l’obstacle à la circulation des poissons est corrigé par la passe à poissons,
– la passe à canoë est fonctionnelle,
– des mesures sont prises pour éviter que les poissons ne soient entraînés dans les turbines,
– un aménagement de dévalaison au droit des grilles de la centrale est prévu,
– le débit réservé est prévu au niveau de la loi (1/10ième du module), il est très largement satisfait par la passe à poisson et les pertes d’eau tout au long du barrage,
– la centrale hydroélectrique existe depuis longtemps (50 ans)
– l’ouvrage de dérivation (barrage) depuis plus longtemps encore (plusieurs siècles),
attesté depuis l’époque romaine.
L’association « le Chabot » estime qu’une approche plus critique de la situation est cependant nécessaire, d’autant que le pétitionnaire profite du renouvellement de concession pour demander une
augmentation consistante de puissance du débit turbiné, passant de 441kw/h à 667 kW/h soit (+51%).

Lire notre dossier concernant cette enquête publique