Conférence de presse Salau 22 mars 2019

Une nouvelle « Montagne d’or » de Salau à Aurenere

C’est ce que vend aujourd’hui en Catalogne le détenteur du permis exclusif de recherche minière (PERM) de Couflens : « Un examen des données historiques d’exploration a démontré que le potentiel aurifère de la région historique de Salau avait été largement sous-estimé. » (rapport trimestriel de décembre 2018 de la Société Mines du Salat à ses actionnaires sur le PERM de Couflens).

Voilà ce qu’on peut lire sur le site censé rassurer les actionnaires.

L‘or n’est nécessaire qu’aux spéculateurs et boursicoteurs, pas à nos activités d’humains responsables. De l’or il y en a plein les coffres forts des banques, de l’or plein de larmes et de sang, de catastrophes écologiques et de nature détruite.

Sur toute la planète il n’y a pas un seul exemple de  mine d’or qui n’ait eu sa catastrophe humaine et environnementale. Pas un seul lieu sans destructions.

Ce n’est pas un avenir pour nos cours d’eau et pour nos vallées. Nous connaissons déjà le prix des résidus miniers, ces cadeaux monstrueux que nous laissent les multinationales de l’extraction. Quelques années ou dizaines d’années d’exploitation, pour des milliers d’années de pollutions. Ces vallées du Couserans, Salat et Lez, qui sont déjà marquées par les pollutions de plomb, de zinc et d’arsenic n’ont pas besoin de ça .

Dans la vallée du Lez, les sols sont contaminés au plomb, zinc et arsenic jusque dans la cours des écoles et dans les jardins potagers. Sur le Salat, c’est l’arsenic, associé au minerai de tungstène chargé d’amiante qui pollue les terrils bordant les sources du Salat.

Des montagnes d’or…

Et demain, on nous promet une « montagne d’or » avec son cortège de pollutions et de catastrophes. Quoiqu’en puissent dire les tenants du concept de la mine « responsable » il n’y a pas de moyen sur et propre d’extraire et de traiter l’or. Hormis la battée, mais je doute fort qu’Apollo Minérals s’en serve beaucoup, toutes les méthodes sont terriblement dangereuses : Iodure et bromure, Chlorure, Thiocyanate, Thiourée ou Mercure. Mais de tous, c’est encore le Cyanure qui reste le plus utilisé pour récupérer l’or d’un gisement primaire * (il permet de récupérer jusqu’à 99% de l’or).

* rapport du BRGM sur les techniques de substitution du cyanure pour le traitement des minerais d’or

Qu’en est-il de l’exploitation de l’or chez nos voisins?

Regardez Salsigne dans l’Aude:
Cent ans d’exploitation, le résultat:
De l’arsenic finement broyé plein les terrils et des catastrophes à chaque crue exceptionnelle, qui sont d’ailleurs de moins en moins exceptionnelles.
Le 15 octobre dernier, 
les pluies torrentielles on ravagé les terrils et les zones de rétention de déchets saturés en métaux lourds, en arsenic ou en cyanure. Le Maire de la commune de Conques a du brûler ou jeter tout le matériel des écoles et garderies contaminé et la vente de légumes cultivés en zones inondables, irrigués ou arrosés par les eaux de l’Orbiel, est régulièrement interdite.

C’est surtout nos actions qu’ils trouveront!

De l’or plus que du tungstène, c’est ce que fait miroiter « Mine de Salau » pour faire monter le cours de ses actions. Et bien, c’est surtout nos actions qu’ils trouveront en cours route. C’est ce que nous promettons à tous les actionnaires de Mine de Salau et Apollo Minérals .

Réagissons! Nous ne sommes pas les seuls à contester ces « montagnes d’or« 

Voyez ci dessous les conclusions de nos voisins de Catalogne Française