Les demandes d’autorisation pour la création des deux centrales sont faites séparément alors qu’elles intéressent un seul et même bassin versant et sont présentées par un seul et même pétitionnaire.
Cette présentation occulte la notion des impacts cumulés sur la même masse d’eau. Elle pénalise par conséquent une vision globale du projet présenté.
Nous répondrons donc simultanément et globalement aux deux enquêtes présentées.
Olympe Industrie affirme que ces créations d’usines hydroélectriques :
1) répondent aux besoins en matière de développement durable. L’hydroélectricité est une énergie renouvelable, son développement serait donc souhaitable et s’intègrerait bien dans « l’esprit des
lois et recommandations actuelles en terme d’écologie et de développement durable ».
2) n’engendreront que très peu d’impacts pour le cours d’eau,
notamment :
– l’obstacle à la circulation des poissons est corrigé par les passes à poissons,
– des mesures sont prises pour éviter que les poissons ne soient entraînés dans les turbines,
– le débit réservé est prévu au niveau minimum exigé par la loi (1/10ième du module),
– les tronçons impactés n’auront pas un débit inférieur au régime des basses eaux.
L’association « le Chabot » de protection des rivières Ariégeoises estime qu’une approche plus critique
de la situation est nécessaire.