Centrale de Moulin Neuf

La demande d’autorisation pour l’augmentation de puissance de la centrale hydroélectrique de
Moulin Neuf présentée par la SARL « CLERCY-HYDRO-ELECTRIC » est présentée par le pétitionnaire
comme «un petit aménagement qui devrait être traité comme tel » ne nécessitant qu’une « notice
d’impact » puisque « impactant faiblement le milieu » ( !) sa puissance brute étant inférieure au seuil de
500 KW prévu par décret comme seuil de définition des « petites centrales ».
D’autre part :
1) Elle répondrait aux besoins en matière de développement durable. L’hydroélectricité est une
énergie renouvelable, son développement serait donc souhaitable et s’intègrerait bien dans
« l’esprit des lois et recommandations actuelles en terme d’écologie et de développement
durable ».
2) L’augmentation de puissance demandée pour la centrale, son fonctionnement, ses ouvrages,
n’engendreraient que très peu d’impacts pénalisants supplémentaires pour la rivière,
Car notamment :
– l’obstacle à la circulation des poissons est corrigé par la passe à poissons,
l’ouvrage de dévalaison et l’échancrure du débit d’attrait,
– des mesures sont prises pour éviter que les poissons ne soient entraînés dans les
turbines
– le débit réservé est prévu au niveau de la loi (1/10ième du module),
– le tronçon impacté est très court : 80m court-circuités,
– la centrale hydroélectrique existe depuis longtemps et l’ouvrage de dérivation
(barrage) depuis plus longtemps encore (deux siècles).
L’association « le Chabot » estime qu’une approche plus critique de la situation

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